Du docteur Frankenstein au transhumanisme industriel (body building) ; et de l’esprit à l’intelligence artificielle… Sous le choc des révolutions technologiques, les termes du pacte faustien semblent assez résilients.
Qui croire ? Si les savants, les politiques, les intellectuels, les médias, etc., ne sont plus crédibles, et que les réseaux sociaux aggravent la confusion, à qui faire confiance ? Il existe pourtant une autre source de vérité ou plutôt une compétence universelle appelée sens commun. Encore faut-il le cultiver…
NOUVEAU : Les temps qui viennent...
En guise de synthèse...-
Impostures
Le coronavirus tue les gens mais aussi des impostures : « experts » suffisants (mais insuffisants), start-up nation démasquée, Union désunie, mondialisation (« libre circulation »). Et révélé les jobs vraiment indispensables dans notre techno-société (versus les bullshit jobs).
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Oignon
Déconstruisons ces constructions sociales qui m’empêchent d’être moi-même ; à savoir, très précisément : personne. On épluche les couches de l’oignon en quête du noyau dur et à la fin on se retrouve en larmes et les mains vides.
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Titanic
Notre monde, c’est le Titanic : un chef d’œuvre de la technique désamarré qui erre sur l’océan, sans autre destination qu’un iceberg détaché de la banquise par le réchauffement climatique ; et l’on y chante et l’on y danse, Lalaland, et l’on patauge avant de sombrer, tandis qu’un plombier répare consciencieusement une fuite d’eau dans la cabine du capitaine
Autres entrées du Dictionnaire...
Chroniques choisies
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Le corps augmenté
Body building : factum
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Occident
Convenons d’appeler « Occident » une formation plus historique que géographique ; une histoire de conquête et de domination, tendant de nos jours à l’hégémonie, et qui se déploie depuis les « Grandes découvertes » jusqu’au XXe siècle…
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Qu’est-ce que l’homme ?
Un être en état de manque
Qu’est-ce que l’homme, interroge le philosophe, dès les origines… On attend toujours la bonne réponse : on en sait davantage sur la puce et l’éléphant que sur Homo, pourtant sapiens…
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Dansons la parpaillote
La religion qui chante et qui danse
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L’immortalité : rien de plus banal…
L’immortalité pour les nuls
L’immortalité ? Rien de plus banal, mais il n’est pas très judicieux de la rechercher du côté de la technique, c’est plutôt côté Nature qu’il faudrait regarder… Mais il n’est peut-être pas très judicieux non plus de croire qu’il y deux côtés…
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Evolution
La théorie qui explique tout ?
Ce grand récit qui explique tout ou presque (Theory of everything, plaisantent les compatriotes de Darwin) combine efficacement l’autorité de la science avec la séduction du mythe.
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La possibilité du nihil…
Pourquoi y a-t-il encore quelque chose plutôt que rien ?
Deux petits mots, l’un de trois lettres (« non ») et l’autre de quatre (« rien », en latin nihil, et qui vont ensemble (on dit « il n’y a rien » plutôt que « il y a rien »), ont changé le monde en y introduisant l’impossible sinon l’impensable : au-delà du simple refus, le « non » exprime la négation de ce qui est, il dit le « non-être » ; les mots nomment non seulement les êtres mais aussi le « rien ».
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En guise de synthèse
D’Homo creator à l’homme sans qualités
Au départ, un animal plutôt mal équipé, mais pourvu de langage, de technique et d’imagination pour se construire lui-même ; doté de libido pour l’encourager à se reproduire mais aussi d’agressivité pour se détruire, comme individu et en groupe. Et à l’arrivée ?
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Société numérique
Une entreprise de déshumanisation
La « société numérique » opérée par les « GAFA », a pu être qualifiée d’« entreprise rationnelle, bienveillante (de moins en moins), bien-pensante (de plus en plus), ludique, et toujours lucrative de déshumanisation. » Post-humain ?
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La grande disqualification
De l’homme universel à l’homme sans qualités
Les sociétés modernes égalitaires sont fatales aux qualités, qu’elles estiment (à juste titre) discriminantes. Et les socio-technologies de l’ère numérique parachèvent le processus de disqualification. L’homme nouveau ? Un homme sans qualités…