Capital immatériel

On tend désormais à inclure les « richesses immatérielles » dans l’estimation de la richesse des nations, des entreprises et des personnes. Un érudit dispose d’un gros capital immatériel, un crétin est peu capitalisé, sauf s’il dispose d’un bon réseau relationnel (capital social), ce qui n’est pas rare. Dans les entreprises, l’externalisation (voir industrie) fait croître la part du capital immatériel. Voir [biens informationnels].

Comme toujours en France avec les sujets à la mode, celui-ci a donné lieu à un rapport à Monsieur le Ministre intitulé « L’économie de l’immatériel. La croissance de demain » (2006). Les deux auteurs détiennent de fortes compétences en la matière (si l’on peut dire), puisque Maurice Lévy est président du directoire du groupe Publicis et Jean-Pierre Jouyet, à l’époque, chef du service de l’Inspection générale des finances. Noter l’épigraphe : « Il est une richesse inépuisable, source de croissance et de prospérité : le talent et l’ardeur des femmes et des hommes ». Sic, allusion sans doute à la démographie, au capital humain (matériel et immatériel).

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