C’est à un *écrivain, non un économiste, que nous devons l’analyse financière du pacte faustien dont il évalue, roman après roman, les termes de l’échange : l’âme humaine versus les plaisirs, la jeunesse et l’immortalité. Les actifs objets de l’échange sont particulièrement difficiles à estimer quoique le premier soit le siège du désir dont on sait qu’il est le moteur de la consommation. Il est donc encore plus difficile de savoir qui, de Faust ou de Méphisto, est dupé dans le marché.
*Michel Thomas, dit Houellebecq.