L’affaire du coronavirus réactive de veilles angoisses pestilentielles. Statistiquement pourtant, on meurt peu en Europe, de nos jours, de maladies infectieuses … Mais au fait, de quoi mourrons-nous ?
Qui croire ? Si les savants, les politiques, les intellectuels, les médias, etc., ne sont plus crédibles, et que les réseaux sociaux aggravent la confusion, à qui faire confiance ? Il existe pourtant une autre source de vérité ou plutôt une compétence universelle appelée sens commun. Encore faut-il le cultiver…
NOUVEAU : Les temps qui viennent...
En guise de synthèse...-
Titanic
Notre monde, c’est le Titanic : un chef d’œuvre de la technique désamarré qui erre sur l’océan, sans autre destination qu’un iceberg détaché de la banquise par le réchauffement climatique ; un Lalaland qui chante et qui danse avant de sombrer : les femmes et les enfants d’abord ?
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Inquisition
C’était bien la peine de nous arracher à la sainte Inquisition pour la retrouver ubérisée par la disgrâce de réseaux où sévissent désormais des millions de petits Inquisiteurs.
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Union européenne
Objet politique non identifié (Jacques Delors). Un tournoi en quatre manches : de Gaulle-Adenauer (avantage France), Giscard-Schmidt (égalité), Mitterrand-Kohl (avantage Allemagne), Macron-Merkel (fin de partie).
Autres entrées du Dictionnaire...
Chroniques choisies
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Mourir, oui, mais de quoi ?
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Le virus identitaire
Dans Le Monde daté du 6 mars, Nicolas Truong, spécialiste des affections idéologiques décrit (sous le titre « L’essor du national-populisme intellectuel et médiatique ») la propagation d’un autre virus, idéologique celui-là, le virus identitaire…
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Une chimère et une imposture
Machina sapiens : le Lego transcendantal
Pas plus que le « singe nu », la machine ne peut subsister par soi (elle n’a pas de « soi » !) : sans elle, il est impuissant, sans lui, elle est insensée ; en toute rigueur, la distinction homme/machine est vaine : chaque terme est requis par la définition de l’autre. Ce qui n’empêche pas l’échange de compétences – jusqu’où et aux dépens de qui ?
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Spectacles
À cause de Guy Debord et d’autres auteurs de moindre envergure, à cause aussi de tant de « tristes spectacles… », le terme est presque devenu péjoratif.
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Dansons la parpaillote
La religion qui chante et qui danse
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Luther, Kant, Twitter
Religion, philosophie et technologie
L’invention et le développement de l’imprimerie à partir du XVIe siècle aurait contribué au démantèlement de l’institution catholique : ceci (le livre) tuera cela (Rome) ? Autre cas d’école médiologique, articulant religion, philosophie et réseaux sociaux…
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Le devenir-algorithme de l’intellectuel
Héritier des clercs d’Ancien Régime, le scribe prospère dans le monde du livre ; vu à la télévision, il s’abîme, avant de se disperser dans les réseaux sociaux. Avec le robot conversationnel (chatbot), l’intellectuel terminal cède enfin la place au terminal intellectuel.
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In medio veritas
Médiologie de la vérité 2
Quand une innovation technologique majeure (le livre, la télévision, internet…) détermine une nouvelle « médiasphère », c’est tout un régime de vérité, voire de réalité, qui peut se trouver ébranlé et refondé.
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Homo ludens
Des lendemains qui chantent et qui dansent…
Quid des dominés ? Par quel effets pervers, quel « bug » affectant le « logiciel du progrès », l’uomo universale promis par l’humanisme, il y a cinq siècles, se métamorphose-t-il en homme sans qualités postmoderne ? Sic transit homo sapiens, creator, politicus, etc. Bienvenu homo ludens !
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Partis politiques : vrais et faux
Il existe des partis de gauche et de droite, mais aussi de vrais et de faux partis.